Janice Harrington (US) Gospel - Blues - TEXTE FRANCAIS Église d'Engis - 14-12-2024 reporter & photo credits: Paul Jehasse info band: Janice Harrington info club: CC d'Engis © Rootsville 2024 |
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Décrite par la presse internationale comme chaleureuse et unique, il n'est guère surprenant que chaque public célèbre la performance de Janice Harrington et qu'à 82 ans, elle soit toujours en activité. Le numéro de Mme Harrington est une combinaison de ces légendes. La présence sur scène de Ma Rainey, l'énergie de Tina Turner, l'image de fille coquine de Millie Jackson et l'humour de Moms Mabley.
Née en 1942 à Cleveland, Ohio, avec une escale en Norvège, elle vit aujourd'hui en Allemagne avec son mari, le tromboniste et facteur de pianos Werner Gürtler . Connue comme une artiste polyvalente, elle maîtrise le blues, le jazz et le chant gospel, ainsi que le jeu d'acteur et la production musicale, et revient sur une carrière de plusieurs décennies qui l'a portée à travers le monde. Mme Harrington a de nombreux CD à son actif, notamment l' album hommage à Dinah Washington « Yesterday Today Tomorrow » , mettant en vedette les géants du jazz : Keter Betts, Lloyd Mayers et Jimmy Cobb.
Sa carrière scénique comprend également des productions off-Broadway de « Norman… Is That You ? » (1970) et de Shakespeare « Two Gentlemen From Verona » (1973). Elle a également écrit ses propres pièces : les comédies musicales « Streets of Harlem » (Oslo 1982), « Girl Talk » (Oslo 1983) en coopération avec Karin Krog et « What My Eyes Have Seen » (Hambourg 1989), une autobiographie musicale dont la version actualisée (Hambourg 2018) a reçu des critiques élogieuses.
Mme Harrington a également écrit et produit la comédie musicale gospel « The Roots of Gospel and Spirituals » en 2013, et produit le « 1er Festival international de jazz, de blues et de gospel » à Las Vegas, ainsi que le premier festival gospel et spirituel d'Allemagne du Nord en 1995, pour lequel elle a remporté le parrainage de Gerhard Schröder, alors Premier ministre de Basse-Saxe. Elle n'est pas étrangère à la télévision, où elle est apparue une fois en tant qu'invitée de la série télévisée américaine « Days Of Our Lives » et plus récemment en 2018 en tant que finaliste de la première saison de The Voice Senior en Allemagne .
Mme Harrington est toujours active en tant qu'ambassadrice du jazz et ambassadrice culturelle du département d'État pendant le Mois de l'histoire des Personnes de couleur, en organisant des ateliers et des « masterclasses ». De 2000 à aujourd'hui, elle s'est concentrée sur le travail avec les jeunes et les personnes handicapées. Elle a donc mérité le titre de « Dame de l'Évangile en Allemagne ».(source Janice)
A 82 ans elle vient nous visité dans l’église d’Engis pour un récital unique. Elle est acompagnée ce soir de son mari Werner Gürtler (trombonne) et de Amy Potscher au piano (cette artiste est multi instrumentiste – claviers, guitare, trompette…) Le premier set commence par un « request » de l’organisteur avec Amy qui nous livre un splendide Boogie Woogie « Flip, Flap, Fly ». Werner fait son apparition suivi de près par son épouse la diva du soir Janice Harrington.
Pour débuter, le curseur est déjà placé haut avec « Come On Children » de Mahalia Jackson. Suivi de « Basin Street » de Louis Armstrong fleuron du Jazz Dixie Land de New Orleans.
Une dédicace à toutes les femmes avec « Work No Magic ».
Janice invite le public à se lever et à danser « Double Dynamite » d’Elvis Presley.
Vient encore « Motherless Clild / Summertime » hymne du Mississippi « Tchach ». “Blues Rockin’” est chanté, suivi de “Don’t Get Around Much Anymore” de Nat King Cole (« Join Us : “Let It Be , Oh Lord …a walk with Me”) repris en choeur par le public.
Ils terminent le premier set par un dernier morceau bien ficelé (« Jesus is a Main Man Tell a Watch You Want »), repris par le public.Un repos bien mérité nous permet de déguster un délicieux vin chaud (en ces temps de Marché de Noël) offert gracieusement par l’organisation.
Janice reprend les commandes avec le non moins célèbre « Glory, Glory Halleluja » hymne et paroles de John Brown Body et qui fut interprété par Julia Ward, Klaus Kuehn et William Steffe. Ensuite « C.C. Ryder « chanson signée Ma Reiney et Lena Arent, souvent interprétée par Frank Sinatra, Tony Bennett et Ella Fitzgerald. « Lady Is A Tramp » morceau de 1937 interprété par Rodgers & The Musical Babes.
La voix de Janice est inspirante et d’une grande justesse emportant le public avec elle, Werner a toujours les notes à propos et signe de belles interprétations, mais le jeu de Amélie est vraiment de premier ordre aux claviers et aide sans conteste à une parfaite résiliance de l’ensemble.Revenons au déroulé avec « Makin’ Woopee » (paroles de Gus Khan – musique de Walter Donaldson) qui fut magistralement interprété, en son temps, par Frank Sinatra.
Ensuite chose plutôt rare nous avons une déclaration d’amour de Janice adressée à Georges qui n’oublions pas se donne sans compter et les a encore ces jours présents, véhiculés gracieusement. C’est à lui que vous devrez aussi de pouvoir vous repasser le concert grâce à ses vidéos parfaites. « George ». Nous suivont le set avec « Kansas City (Here I Come)» de Wilbert Harrison de 1959 et “Wiskey Drinkin’ Woman”; pour passer ensuite avec le morceau de saison “Santa Claus (Nicklass pour l’église du jour) Is Comin’ In TownOn reste dans l’ambance avec « Rudolphe » (le renne au nez rouge) Mais toute bonne chose à une fin et nous sommes arrivés au rappel sans nous en rendre compte avec « Hallelujah I Just Love Him So » de Ray Charles en 1956.
Ce concert fut vraiment un moment hors du temps et en même temps très près de la saison que nous vivons où toute chaleur est bonne à prendre.
Merci, Janice, Werner et Amy pour ce délicieux moment !